Le développement massif de l’usage du vélo en ville peut avoir des effets ambivalents pour les commerçants.
D’un côté, les cyclistes représentent une clientèle souvent locale et régulière, qui peut se déplacer facilement entre plusieurs commerces, favorisant ainsi l’activité commerciale.
De plus, les vélos nécessitent moins d’espace de stationnement que les voitures, ce qui peut augmenter la fréquentation des rues commerçantes.
Cependant, dans certains cas, le tout vélo peut être perçu comme contre-productif.
Par exemple, si l’aménagement urbain privilégie excessivement les pistes cyclables au détriment des stationnements automobiles.
certains clients habitués à venir en voiture vont réduire leurs visites.
De plus, les livraisons et approvisionnements des commerces peuvent devenir plus complexes si l’accès aux véhicules motorisés est restreint.
En résumé, le tout vélo n’est pas intrinsèquement contre-productif pour les commerçants.
Mais son impact dépend largement de la manière dont les infrastructures et les politiques urbaines sont mises en place, en veillant à équilibrer les besoins des différents usagers et surtout des commerçants.
Accueil – Des choses futiles ou pas
Petit extrait du site
Le cycliste est le véhicule qui se déporte dans 7 cas sur 10.
Parmi les collisions avec un autre véhicule, les accidents contre une voiture sont les plus fréquents.
En intersection, les conflits avec une voiture sont là encore les plus courants.
Toutefois, les collisions entre un vélo et un véhicule utilitaire ou un véhicule lourd (poids lourd ou transport en commun) ont une part aussi élevée que les accidents de vélo contre voiture.
En agglomération, sur les 25 accidents en intersection, 11 ont impliqué un poids lourd.
Sur les 142 conducteurs de vélo décédés , 65 ont été estimés déclencheurs de l’accident et « plutôt voire totalement responsable ».
Laisser un commentaire